DPE 2026 : Un espoir pour les passoires thermiques ?

Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) classe les logements selon leur consommation énergétique et leur impact carbone. Actuellement, il pénalise l’électricité en surestimant l’énergie primaire, faisant basculer de nombreux logements en passoires thermiques (F ou G). Ce biais freine la rénovation, décourage l’électrification et pèse sur propriétaires et bailleurs. La réforme du DPE prévue en 2026, en abaissant le coefficient à 1,9, vise à corriger ces injustices et à sortir 850 000 logements du statut de passoire thermique, allégeant ainsi le marché locatif et immobilier.

Réforme dpe 2026 : un espoir pour les biens (passoire thermique)
Sommaire :

Qu’est-ce que le DPE et pourquoi est-il important ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évalue à la fois la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement ou d’un bâtiment. Grâce à ce diagnostic, chaque bien reçoit une étiquette énergétique, allant de A (très performant) à G (passoire thermique). Ainsi, le DPE permet aux propriétaires, aux bailleurs et aux locataires de comprendre clairement les performances énergétiques d’un bien avant une vente, une location ou des travaux.

le dpe ou Un outil au cœur de la transition énergétique et des obligations légales

Depuis la loi Climat et Résilience, le DPE ne se limite plus à une simple information. Désormais, il conditionne le respect des critères de décence énergétique pour les logements mis en location. Par conséquent, un logement classé F ou G, identifié comme passoire thermique, risque une interdiction progressive de location dès 2025, 2028, puis 2034. Ce lien direct entre DPE, décence et climat place les propriétaires face à de véritables obligations.

Des conséquences fortes du dpe sur aides, loyers, ventes

Le DPE joue aussi un rôle déterminant dans l’accès aux aides à la rénovation énergétique. Un mauvais classement bloque parfois l’obtention de subventions ou d’aides comme MaPrimeRénov’. De plus, le DPE influence directement le loyer qu’un bailleur peut pratiquer, le type de bail signé, et bien sûr la valeur d’un bien en vente. Ainsi, un logement avec une bonne étiquette énergétique séduit davantage les acheteurs, rassure les locataires, et réduit les coûts pour les propriétaires.

En résumé, comprendre et maîtriser le DPE s’impose aujourd’hui comme une étape clé pour tout acteur de l’immobilier en France.

Que change la réforme de DPE 2026 pour les passoires thermiques ?

La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), prévue pour 2026, apporte un changement majeur : elle abaisse le coefficient de conversion de l’électricité de 2,3 à 1,9. Jusqu’ici, ce coefficient pénalisait les logements chauffés à l’électricité en surestimant leur consommation d’énergie primaire, les faisant basculer injustement en classes F ou G, c’est-à-dire en passoires thermiques. Avec cette réforme, la France aligne son calcul sur la nouvelle directive européenne sur l’efficacité énergétique, redonnant à l’électricité toute sa place comme énergie bas carbone.

Des exemples concrets d’amélioration au DPE

Grâce à cette baisse du coefficient, les simulations montrent des résultats très clairs. Par exemple, un logement affichant aujourd’hui 300 kWh/m²/an passerait à 247 kWh/m²/an, améliorant ainsi sa classe énergétique de G à F, ou parfois même de F à E selon le cas. Globalement, près de 850 000 logements sortiront du statut de passoire thermique, ce qui allège les contraintes pesant sur les propriétaires et ouvre de nouvelles perspectives sur le marché immobilier.

Des conséquences majeures pour propriétaires, locataires et bailleurs du dpe

Pour les propriétaires, cette réforme représente un véritable souffle d’air. Elle réduit le risque de voir leur bien (passoire thermique) interdit à la location pour non-respect des critères de décence énergétique. Elle diminue aussi la pression financière, car ils n’auront plus à réaliser d’emblée des travaux de rénovation énergétique coûteux pour rester sur le marché.

En revanche, pour les locataires, la réforme élargit l’offre locative, notamment dans le parc électrique, souvent mieux isolé et moins émetteur de gaz à effet de serre. Cela contribue à rééquilibrer le marché locatif, à limiter la hausse des loyers et à offrir plus de choix à des prix accessibles.

Enfin, pour les bailleurs, la réforme simplifie la gestion de leur parc immobilier. Elle valorise les biens existants, évite des ventes précipitées à cause de la réglementation, et facilite l’accès à certaines aides publiques en maintenant ou en améliorant la classe DPE.

Le dpe Une avancée pour l’immobilier et la transition énergétique

Au-delà des impacts immédiats, cette réforme favorise l’électrification des usages et encourage le recours à des énergies bas carbone. Elle s’inscrit dans un objectif plus large : réduire les émissions, améliorer la performance des bâtiments et accompagner la transition énergétique sans fragiliser le parc locatif privé.

En résumé, la réforme DPE 2026 transforme profondément les règles du jeu pour les propriétaires, les bailleurs, les locataires et l’ensemble du secteur immobilier. Elle allège les contraintes, répare les incohérences du calcul actuel, et redonne confiance aux acteurs engagés dans la rénovation énergétique.

Quels sont les impacts attendus sur le marché immobilier ?

Une relance massive de la mise en location

Tout d’abord, cette réforme va relancer la mise en location de nombreux biens. Aujourd’hui, un logement classé passoire thermique ne peut plus être loué, ou le sera bientôt, selon le calendrier légal (2025, 2028, 2034). Grâce à l’amélioration de leur classe énergétique DPE, des centaines de milliers de logements réintégreront le marché locatif. Par conséquent, cela augmentera l’offre disponible pour les locataires, notamment dans un parc locatif privé déjà sous tension.

Un impact direct sur les ventes immobilières

Ensuite, la réforme aura un effet immédiat sur les ventes immobilières. Actuellement, un logement classé F ou G perd de sa valeur, car il inquiète les acheteurs et nécessite des travaux de rénovation énergétique coûteux. Avec la révision du DPE, de nombreux biens retrouveront une meilleure attractivité, réduisant ainsi les négociations à la baisse, rassurant les acquéreurs, et fluidifiant les transactions. Ainsi, les propriétaires-vendeurs pourront espérer vendre plus facilement et à un prix plus juste.

Une régulation des loyers et un soulagement pour le parc locatif

De plus, la réforme jouera un rôle clé pour stabiliser les loyers. En élargissant l’offre de logements conformes, elle réduira la pression sur les prix, notamment dans les zones tendues. Pour les bailleurs, c’est un soulagement majeur : ils éviteront des pertes de revenus liées à l’interdiction de location et échapperont à des investissements immédiats en travaux énergétiques.

Un levier puissant pour le parc immobilier et la transition énergétique

Au-delà de ces effets directs, la réforme contribue à un objectif plus large. Soutenir la transition énergétique du parc immobilier français. Elle valorise l’électricité bas carbone, encourage l’électrification des usages, et accompagne les propriétaires et bailleurs dans une modernisation progressive, sans exclusion massive de biens du marché.

Pour faire simple, cette réforme du DPE 2026 redonne de l’air au marché immobilier, soulage les propriétaires, rassure les locataires, et prépare le terrain pour une politique énergétique plus cohérente, à la fois sur le plan économique, social et environnemental.

Quels enjeux du DPE pour les acteurs du secteur immobilier ?

La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) 2026 ne transforme pas seulement les chiffres ; elle redéfinit aussi les enjeux pour tous les acteurs du marché immobilier. En effet, en abaissant le coefficient de l’électricité à 1,9, la réforme modifie en profondeur les stratégies des propriétaires, des bailleurs, des diagnostiqueurs immobiliers, mais aussi des acteurs de la rénovation énergétique.

Une réduction significative du risque pour propriétaires et bailleurs

Tout d’abord, les propriétaires et les bailleurs voient leur risque juridique et financier considérablement réduit. Jusqu’à présent, la classification en passoire thermique exposait de nombreux logements à des interdictions de location, des baisses de valeur à la vente et des obligations de travaux coûteux. Désormais, avec la révision du DPE, une grande partie du parc chauffé à l’électricité échappe à ces contraintes. Par conséquent, les bailleurs peuvent continuer à louer leurs biens en toute légalité, tandis que les propriétaires récupèrent de la valeur patrimoniale sans devoir engager de rénovation immédiate.

Un encouragement puissant à la rénovation et à l’électrification

Ensuite, cette réforme ne ralentit pas la transition énergétique ; au contraire, elle l’oriente mieux. En reconnaissant les atouts de l’électricité bas carbone, la réforme encourage les propriétaires à investir dans l’électrification des usages, notamment pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire ou les équipements électroménagers. Ainsi, elle aligne les incitations financières, réglementaires et climatiques, tout en ciblant mieux les logements qui ont réellement besoin d’un audit énergétique et de travaux de rénovation.

Un renforcement attendu des contrôles et de la qualité des diagnostics

Enfin, la réforme s’accompagne d’une montée en qualité indispensable dans le secteur du diagnostic immobilier. Depuis la réforme DPE de 2021, la profession fait face à des critiques sur la fiabilité des résultats et la formation des diagnostiqueurs. Désormais, les autorités prévoient de renforcer les contrôles, d’imposer plus de transparence, et peut-être même de créer un ordre des diagnostiqueurs immobiliers. Ce renforcement vise à garantir que chaque DPE reflète fidèlement la réalité du bâtiment, assurant ainsi aux propriétaires, bailleurs et locataires des informations fiables pour orienter leurs décisions.

Quelles prochaines étapes et perspectives pour le DPE ?

La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ne s’arrête pas à l’annonce de la baisse du coefficient de l’électricité. Bien au contraire, elle s’inscrit dans un calendrier précis et ouvre la voie à des évolutions majeures pour le secteur de l’immobilier, de la rénovation énergétique et du diagnostic immobilier en France.

Un calendrier précis jusqu’à l’entrée en vigueur en 2026

Tout d’abord, le gouvernement prévoit de publier un arrêté officiel dès septembre 2025, après une consultation publique. Ce texte viendra formaliser la baisse du coefficient électricité à 1,9, alignant ainsi le DPE français sur la directive européenne sur l’efficacité énergétique. Ensuite, dès janvier 2026, la réforme entrera en vigueur. Concrètement, les logiciels de calcul DPE utilisés par les diagnostiqueurs seront mis à jour, permettant aux propriétaires, bailleurs et professionnels de l’immobilier d’obtenir des évaluations corrigées, reflétant mieux la performance réelle des logements.

Des révisions régulières au niveau européen

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que cette réforme s’inscrit dans un cadre européen dynamique. Tous les quatre ans, l’Europe prévoit de réévaluer les coefficients et les méthodologies de calcul énergétique, pour suivre les avancées technologiques et les objectifs climatiques. Ainsi, les acteurs du parc immobilier et les bailleurs devront rester attentifs, car d’autres ajustements pourraient impacter les critères de décence énergétique, les obligations de travaux, les aides et les stratégies de rénovation à moyen terme.

Une professionnalisation renforcée du diagnostic immobilier

Enfin, la réforme pose clairement la question de la qualité du diagnostic immobilier en France.

Depuis la réforme DPE de 2021, de nombreuses voix, dont la Cour des comptes, ont pointé du doigt des résultats parfois incohérents, des écarts selon les diagnostiqueurs, et un manque de formation.

Les pouvoirs publics envisagent de renforcer la professionnalisation du secteur : certifications renforcées, contrôles accrus, voire création d’un ordre des diagnostiqueurs immobiliers. Cette évolution permettra d’améliorer la fiabilité des diagnostics DPE, un enjeu clé pour les propriétaires, bailleurs, locataires et l’ensemble du marché immobilier.

Un secteur en mutation pour accompagner la transition énergétique

En résumé, les prochaines étapes du DPE 2026 dessinent un paysage en pleine mutation. Entre mise en œuvre rapide, révisions régulières et professionnalisation accrue, le marché immobilier devra s’adapter pour répondre aux nouvelles exigences. À terme, ces évolutions renforceront la transparence, amélioreront la qualité des logements, et contribueront directement aux objectifs de résilience énergétique fixés par la France et l’Europe.

Conclusion : quels bénéfices attendre de la réforme DPE 2026 ?

La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) prévue pour 2026 transforme profondément le paysage de l’immobilier en France.

Concrètement, en abaissant le coefficient de conversion de l’électricité à 1,9. Elle permet à environ 850 000 logements de sortir du statut de passoire thermique. Grâce à cette avancée, les propriétaires, les bailleurs et les locataires bénéficient immédiatement d’un allégement des contraintes réglementaires. Mais aussi d’une amélioration de la valeur des biens, et d’un accès élargi au parc locatif privé.

Cependant, malgré ces bénéfices attendus, il reste essentiel de faire preuve de vigilance.

En effet, les propriétaires et les bailleurs doivent impérativement se faire accompagner par des professionnels qualifiés. Diagnostiqueurs certifiés, agences spécialisées, experts en rénovation énergétique. Ainsi, ils pourront anticiper correctement les impacts de la réforme, vérifier la validité des diagnostics DPE réalisés. Mais surtout, planifier au mieux les éventuels travaux de rénovation nécessaires.

Au-delà des aspects techniques, la réforme DPE 2026 porte en elle des enjeux majeurs. Sur le plan climatique. Elle encourage l’électrification des usages et valorise les énergies bas carbone. Économiquement, elle préserve la valeur du parc immobilier et limite les investissements urgents. Sur le plan social, enfin, elle protège les locataires en maintenant une offre locative plus large, accessible et conforme aux critères de décence énergétique.

En résumé, cette réforme marque une étape clé pour le secteur immobilier, associant performance énergétique, résilience climatique et stabilité économique, au bénéfice de tous les acteurs.
Le site du gouvernement, vous explique tout en détail, vous pouvez le consulter ici 

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