Pour la vente ou la location,

On vous dit tout sur les diagnostics Loi Boutin / Carrez

Verum ad istam omnem orationem brevis est defensio. Nam quoad aetas M. Caeli dare potuit isti suspicioni locum, fuit primum ipsius pudore, deinde etiam patris diligentia disciplinaque munita.

Qui ut huic virilem togam deditšnihil dicam hoc loco de me; tantum sit, quantum vos existimatis; hoc dicam, hunc a patre continuo ad me esse deductum; nemo hunc M. Caelium in illo aetatis flore vidit nisi aut cum patre aut mecum aut in M. Crassi castissima domo, cum artibus honestissimis erudiretur.

Sommaire :

Loi Carrez (pour la vente)

Contexte et date d'entrée en vigueur

La Loi Carrez a été introduite en 1996 sous l’impulsion de Gilles conçue pour apporter plus de transparence et de sécurité dans les transactions immobilières, particulièrement pour les ventes de lots de copropriété. Avant cette loi, les vendeurs n’étaient pas tenus de fournir une mesure précise de la surface privative, ce qui pouvait donner lieu à des litiges après la vente si l’acheteur constatait une différence significative entre la surface annoncée et la réalité.
La Loi Carrez impose donc une obligation stricte de mentionner la superficie privative d’un bien en copropriété dans l’acte de vente, ce qui permet aux acheteurs de faire leur choix en toute connaissance de cause et réduit les risques de contentieux.

Biens concernés

La Loi Carrez s’applique à la vente de lots de copropriété d’une superficie supérieure à 8 m². Les biens concernés incluent :

Appartements

Tous les appartements faisant partie d'une copropriété, qu'ils soient à usage d'habitation ou professionnel.

Maisons en copropriété

Dans le cas des maisons situées dans une copropriété horizontale, la loi Carrez s'applique également.

Locaux à usage commercial

Les surfaces commerciales en copropriété doivent aussi faire l'objet d'un mesurage Carrez lors de la vente.

Les biens non concernés par la Loi Carrez sont ceux qui ne font pas partie d’une copropriété, comme les maisons individuelles hors copropriété, ainsi que les ventes sur plans (VEFA) ou les terrains à bâtir.

Méthode de calcul

La méthode de calcul de la surface selon la Loi Carrez est encadrée par des règles précises afin de garantir l’exactitude et la comparabilité des mesures. La superficie privative est calculée en tenant compte de la surface de plancher des locaux clos et couverts, après déduction de certaines surfaces.

Voici les détails du calcul :

1
Surface au sol :

On mesure la surface au sol des pièces et parties de pièces, en prenant en compte uniquement les espaces où la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80m.

2
Déductions :

Les surfaces occupées par les murs, cloisons, gaines, embrasures de portes et fenêtres sont déduites de la superficie totale.

3
Pièces fermées :

Seules les pièces closes et couvertes sont prises en compte. Les pièces ou parties de pièces non couvertes ou ouvertes sur l’extérieur ne sont pas incluses.

Surfaces Incluses

Dans le cadre du calcul de la Loi Carrez, les surfaces suivantes sont incluses :

  • Pièces principales :
    La surface de toutes les pièces principales y compris les chambres, salons, cuisines, et autres espaces de vie.
  • Parties de pièces :
    Les surfaces de parties de pièce dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80m.
  • Placards fermés :
    Les placards ou dressings fermés faisant partie intégrante du lot de copropriété sont également pris en compte.

Surfaces Exclues

Certaines surfaces sont explicitement exclues du calcul de la superficie Carrez :

  • Caves, sous-sols :
    Les caves, sous-sols, et autres espaces de stockage qui ne sont pas directement habitables sont exclus.
  • Garages :
    Les garages, qu’ils soient intégrés ou séparés du bâtiment principal, ne sont pas inclus.
  • Balcons, loggias, terrasses :
    Ces espaces extérieurs, même s’ils sont privatifs, ne sont pas pris en compte dans la surface Carrez.
  • Parties de locaux de moins de 1,80 m de hauteur :
    Les parties de pièces dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 m sont exclues du calcul, même si elles sont utilisables d’une certaine manière.

Conséquences juridiques en cas d'erreur

Les conséquences juridiques en cas d’erreur dans le mesurage de la superficie privative peuvent être significatives. La Loi Carrez prévoit des sanctions si la surface réelle est inférieure de plus de 5 % à celle mentionnée dans l’acte de vente.

Ces règles strictes visent à garantir l’exactitude des informations fournies aux acheteurs et à protéger leurs droits en cas de litiges liés à la superficie des biens immobiliers en copropriété.

1
Réduction du prix de vente :
Si l’acheteur découvre après l’achat que la superficie réelle est inférieure de plus de 5 % à celle indiquée dans l’acte de vente, il peut demander une réduction proportionnelle du prix de vente. Cette demande doit être faite dans un délai d’un an à compter de la signature de l’acte de vente.
2
Annulation de la vente :
Dans des cas extrêmes, si la différence est très importante ou si l’erreur est jugée intentionnelle, l’acheteur peut même demander l’annulation de la vente. Toutefois, cette option est rare et nécessite généralement un recours en justice.
3
Responsabilité du diagnostiqueur :
Le diagnostiqueur qui a effectué le mesurage peut également être tenu pour responsable en cas d’erreur manifeste, surtout si celle-ci conduit à un litige. Le diagnostiqueur doit donc disposer d’une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant ce type de risque.

Loi Boutin (pour la location)

Contexte et date d'entrée en vigueur

La Loi Boutin tire son nom de Christine Boutin, alors ministre du Logement, et est entrée en vigueur le 25 mars 2009 dans le cadre de la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, appelée « Loi de Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre l’Exclusion » (MOLLE). L’objectif principal de cette loi est de renforcer la transparence et la protection des locataires dans les baux d’habitation en introduisant l’obligation pour les bailleurs de mentionner la superficie habitable dans les contrats de location.

Avant la Loi Boutin, il n’était pas systématiquement requis de mentionner la surface habitable dans les baux de location, ce qui pouvait entraîner des malentendus et des litiges entre bailleurs et locataires. Cette loi s’inscrit dans une démarche plus large visant à protéger les locataires, en garantissant qu’ils ont une connaissance précise des caractéristiques du logement qu’ils louent.

Types de Locations Concernées

La Loi Boutin s’applique à la location de logements, qu’il s’agisse de locations vides ou meublées. La loi ne s’applique pas aux locations saisonnières, aux logements de fonction, ou aux logements loués occasionnellement. De plus, elle ne concerne pas les locaux à usage commercial, qui sont soumis à d’autres règles spécifiques.

Plus précisément, les types de locations concernés incluent :

Locations de logements vides

Locations de logements vides

Locations meublées en tant que résidence principale

Si le logement meublé est loué en tant que résidence principale du locataire, la loi s'applique.

Locations sociales

Les logements sociaux mis en location sont également soumis à cette obligation.

Méthode de calcul

La surface habitable définie par la Loi Boutin se calcule en prenant en compte les dimensions des pièces destinées à l’habitation, après déduction de certaines surfaces.

Voici comment elle est mesurée :

1
Surface au sol :

On mesure la superficie totale des planchers des pièces du logement qui sont effectivement à usage d’habitation.

2
Déductions :
Sont déduites les surfaces occupées par les murs, cloisons, marches, cages d’escalier, gaines, et embrasures de portes et de fenêtres.
3
Surface habitable :

Le résultat obtenu correspond à la surface habitable, qui est définie comme la superficie de plancher construite après déduction de certaines surfaces, notamment celles où la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80m.

Cette méthode de calcul est strictement encadrée pour assurer une uniformité dans la présentation des surfaces des logements mis en location.

Surfaces Incluses

La méthode de calcul de la Loi Boutin inclut les surfaces suivantes dans la mesure de la surface habitable :

  • Pièces principales :
    Sont incluses toutes les pièces de vie destinées à l’habitation, telles que les chambres, le salon, la salle à manger, la cuisine, et autres pièces similaires.
  • Placards intégrés :
    Les placards intégrés aux murs sont pris en compte dans la mesure, à condition que leur hauteur sous plafond soit supérieure à 1,80 m.
  • Surfaces à hauteur réduite :
    Contrairement à la Loi Carrez, les surfaces dont la hauteur sous plafond est comprise entre 1,80 m et 2,20 m sont prises en compte, mais seulement pour moitié.

Surfaces Exclues

Certaines surfaces ne sont pas incluses dans le calcul de la surface habitable selon la Loi Boutin :

  • Murs et cloisons :
    Les surfaces occupées par les murs, cloisons et autres éléments fixes du bâtiment sont déduites.
  • Marches et cages d’escalier :
    Ces éléments, même s’ils sont situés à l’intérieur de l’habitation, ne sont pas pris en compte dans le calcul de la surface habitable.
  • Parties de locaux inférieures à 1,80 m de hauteur :
    Les parties des pièces où la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 m sont totalement exclues.
  • Surfaces annexes :
    Les caves, garages, balcons, loggias, terrasses, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés sans chauffage, ainsi que les autres surfaces annexes, ne sont pas incluses dans la surface habitable.

Implications pour le Bail

La mention correcte de la surface habitable selon la Loi Boutin a plusieurs implications importantes pour les contrats de location :
1
Transparence et protection du locataire :

En obligeant le bailleur à indiquer la surface habitable exacte, la Loi Boutin renforce la transparence dans les relations locatives et protège le locataire contre les pratiques abusives. Le locataire peut ainsi faire son choix en toute connaissance de cause, en ayant une idée précise de l’espace disponible.

2
Éviter les litiges :
Une mention incorrecte de la surface habitable peut entraîner des litiges entre le locataire et le bailleur. Si le locataire constate que la surface réelle est inférieure à celle indiquée dans le bail, il peut exiger une diminution du loyer proportionnelle à la différence constatée.
3
Obligation légale pour le bailleur :
Le bailleur qui omet de mentionner la surface habitable dans le bail s’expose à des sanctions, notamment l’annulation de certaines clauses du bail en faveur du locataire. De plus, en cas de litige, le locataire peut demander une révision du contrat, voire sa résiliation si la différence de surface est significative.
4
Impact sur le montant du loyer :
La surface habitable est un critère déterminant pour fixer le loyer. Une erreur de calcul ou une omission peut donc avoir un impact direct sur le montant du loyer, potentiellement en défaveur du bailleur s’il est contraint de revoir à la baisse les montants perçus.

En conclusion :

la Loi Boutin joue un rôle crucial dans la régulation des contrats de location en France, en assurant une information précise et fiable sur la surface habitable des logements, et en garantissant ainsi les droits des locataires tout en imposant des obligations strictes aux bailleurs.

Comparatif Loi Carrez vs Loi Boutin

Voici un tableau comparatif des principales différences entre la Loi Carrez et la Loi Boutin, ainsi que quelques cas particuliers pour mieux illustrer les distinctions entre ces deux législations.

Critère Loi Carrez Loi Boutin
Contexte et date d'entrée en vigueur 1996
Vente de lots de copropriété
2009
Location de logements
Type de transaction concerné Vente Location
Biens concernés Lots de copropriété de plus de 8 m² Tous les logements loués, vides ou meublés
Surface minimale prise en compte Lots de plus de 8 m² Tous les logements, sans seuil minimal
Surface calculée Surface privative Surface habitable
Inclusion des surfaces à hauteur réduite (1,80 m - 2,20 m) Non Oui
Exclusion des surfaces à hauteur inférieure à 1,80 m Oui Oui
Surfaces exclues Caves, garages, balcons, loggias, terrasses Caves, garages, balcons, loggias, terrasses, vérandas
Précision de la surface Surface mesurée avec précision pour les parties privatives des lots en copropriété Surface mesurée avec précision pour les parties privatives des lots en copropriété
Obligation de mention Obligatoire dans l'acte de vente Obligatoire dans le bail de location
Conséquences en cas d'erreur Réduction possible du prix de vente si la surface est inférieure de plus de 5% à celle annoncée Réduction possible du loyer si la surface est inférieure à celle annoncée

Cas particuliers Loi Carrez vs Loi Boutin

Loi Carrez

  • Logement en copropriété vendu avec cave et garage
    Seule la surface privative est calculée, cave et garage exclus
  • Logement avec mezzanine dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 m
    Surface de la mezzanine exclue du calcul
  • Logement avec véranda non chauffée
    Véranda non prise en compte
  • Location meublée à usage non principal
    Non applicable
  • Logement vendu ou loué avec des combles aménagés partiellement
    Surface sous 1,80 m non prise en compte

Loi Boutin

  • Logement en copropriété vendu avec cave et garage
    Seule la surface habitable est calculée, cave et garage exclus
  • Logement avec mezzanine dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 m
    Surface de la mezzanine exclue du calcul
  • Logement avec véranda non chauffée
    Véranda non prise en compte
  • Location meublée à usage non principal
    Non applicable, sauf si usage en résidence principale
  • Logement vendu ou loué avec des combles aménagés partiellement
    Surface sous 1,80 m non prise en compte

Réalisation du diagnostic

La réalisation du diagnostic de mesurage, que ce soit pour la Loi Carrez ou la Loi Boutin, est une étape importante dans toute transaction immobilière.  Il est essentiel qu’elle soit effectuée par un professionnel qualifié pour garantir la précision du mesurage et éviter d’éventuels litiges.

Pour réaliser un diagnostic de mesurage, le recours à un professionnel certifié est fortement recommandé, bien que, dans certains cas, ce ne soit pas légalement obligatoire. Toutefois, la complexité des règles de calcul et les conséquences juridiques en cas d’erreur font qu’il est prudent de faire appel à un Diagnostiqueurs Immobiliers Certifiés :

Les diagnostiqueurs immobiliers sont des experts certifiés

Spécialisés dans les diagnostics techniques nécessaires à la vente ou à la location de biens immobiliers.

Leur certification est délivrée par un organisme accrédité par le COFRAC

Le CORAC (Comité Français d'Accréditation), garantit qu'ils possèdent les compétences nécessaires pour réaliser des diagnostics précis et conformes à la législation en vigueur.

Leur intervention est particulièrement recommandée

Pour les biens complexes, tels que les appartements en copropriété ou les logements avec des annexes non standard, leur intervention est primordiale.

Processus de Mesurage

Le processus de mesurage suit des étapes méthodiques pour garantir la précision et la conformité avec les réglementations en vigueur. Voici comment se déroule généralement un diagnostic de mesurage :

Préparation et Revue des Plans

Avant toute intervention, le professionnel commence par examiner les plans existants du bien. Cela permet de se faire une idée générale de la configuration des lieux et des éventuelles particularités à prendre en compte lors du mesurage.
Si les plans ne sont pas disponibles ou si le bien a été modifié (extensions, rénovations), le professionnel devra s'assurer de réaliser un relevé exhaustif.

Visite et Inspection du Bien

Lors de la visite, le diagnostiqueur inspecte l'ensemble du bien pour identifier les pièces et les surfaces concernées par le mesurage.
Il vérifie également les caractéristiques structurelles du bien, comme la hauteur sous plafond, la présence de combles ou d'annexes, et d'autres éléments qui peuvent influencer le calcul de la surface.

Mesurage des Surfaces

Le mesurage est réalisé à l'aide d'outils précis, tels que des télémètres laser, qui permettent de mesurer avec une grande précision les dimensions des pièces. Le diagnostiqueur prend en compte la surface au sol des pièces en appliquant les critères spécifiques à la Loi Carrez ou à la Loi Boutin selon le type de transaction.
Il s'assure également de déduire les espaces non pris en compte, tels que les murs, cloisons, escaliers, et autres surfaces non habitables.

Calcul et Vérification

Une fois les mesures prises, le professionnel calcule la surface totale du bien selon les règles de la Loi Carrez ou de la Loi Boutin. Il effectue ensuite une vérification minutieuse pour s'assurer que le calcul est correct et conforme aux normes.
Pour les surfaces avec une hauteur sous plafond inférieure à 1,80 m, des ajustements sont faits, comme l’exclusion de ces surfaces du calcul ou leur prise en compte partielle (comme dans le cas de la Loi Boutin).

Rédaction du Rapport

Le professionnel rédige un rapport détaillé qui précise la surface mesurée, les méthodes de calcul utilisées, et toute information pertinente concernant le mesurage. Ce rapport est un document officiel qui doit être annexé au contrat de vente ou au bail de location.
Le rapport inclut également des schémas ou des plans du bien, si nécessaire, pour illustrer les surfaces mesurées et fournir une référence visuelle.

Livraison du Diagnostic

Le rapport final est remis au propriétaire ou au mandataire, qui doit ensuite l’inclure dans le dossier de vente ou de location. Ce document a une validité qui peut varier en fonction des modifications apportées au bien (ex : travaux, extensions).

Validité, renouvellement du diagnostic
de mesurage et implications légales

Les diagnostics de mesurage, qu’il s’agisse de la Loi Carrez pour la vente ou de la Loi Boutin pour la location, jouent un rôle crucial dans les transactions immobilières. Ils ne se contentent pas de fournir une mesure précise de la surface habitable, mais ils sont également soumis à des règles strictes en matière de validité et de renouvellement avec des implications légales significatives pour toutes les parties concernées.

Durée de validité du diagnostic

Contrairement à certains autres diagnostics immobiliers, comme les diagnostics de performance énergétique (DPE), le diagnostic de mesurage (Loi Carrez ou Loi Boutin) n’a pas de durée de validité spécifique inscrite dans la loi. En théorie, un diagnostic de mesurage reste valable tant que les caractéristiques physiques du bien n’ont pas changé. Cependant, dans la pratique, certains cas peuvent nécessiter un nouveau mesurage pour garantir l’exactitude des informations fournies.

Cas nécessitant un nouveau mesurage

Plusieurs situations peuvent rendre un nouveau diagnostic de mesurage nécessaire :

  • Travaux de Rénovation ou d’Aménagement : Si des travaux modifient la structure du bien (ajout de cloisons, ouverture d’une mezzanine, aménagement des combles, etc.), un nouveau mesurage est indispensable. Ces modifications peuvent affecter la surface habitable et donc invalider le diagnostic précédent.
  • Changements dans la Configuration du Bien : Par exemple, une extension ou la suppression de cloisons peut altérer la surface totale et nécessiter un recalcul.
Lors d’une mise en location, le locataire doit avoir accès à des diagnostics spécifiques, comme l’évaluation de la surface habitable, le DPE (Diagnostic de performance énergétique) ou les informations relatives à l’assainissement collectif ou non collectif, si applicable. Ces éléments sont importants pour assurer un logement décent et conforme aux normes légales.
La validité des diagnostics immobiliers varie selon le type de diagnostic et la nature de la transaction, qu’il s’agisse d’une vente, d’une location, ou de travaux. Ces durées sont définies par la réglementation afin de garantir que les informations fournies aux acquéreurs ou locataires soient toujours à jour. Voici un résumé des principaux diagnostics et de leur validité :

Implications légales

Pour les vendeurs
et bailleurs

Les implications légales pour les vendeurs et bailleurs sont directes et potentiellement coûteuses en cas de non-respect des obligations liées au diagnostic de mesurage :

  • Responsabilité en Cas d'Erreur de Surface :
    Vente (Loi Carrez) :
    Si la surface réelle du bien est inférieure de plus de 5 % à celle mentionnée dans l'acte de vente, l'acheteur peut exiger une diminution proportionnelle du prix de vente.

    Cette situation peut entraîner des litiges et des réclamations financières importantes pour le vendeur.

    Location (Loi Boutin) :
    Si la surface réelle du bien est inférieure de plus de 5 % à celle mentionnée dans l'acte de vente, l'acheteur peut exiger une diminution proportionnelle du prix de vente.

    Cette situation peut entraîner des litiges et des réclamations financières importantes pour le vendeur.
  • Obligation d'Information :
    Les vendeurs et bailleurs ont l’obligation légale de fournir un diagnostic précis et à jour. Ne pas le faire peut être considéré comme un manquement à leur devoir d'information, ce qui peut aboutir à des sanctions juridiques.

    Dans le cas d’une vente, la non-fourniture du diagnostic Carrez peut entraîner l’annulation de la vente ou des dommages et intérêts pour l’acheteur.

Pour les acheteurs
et locataires

Les acheteurs et locataires ont également des droits et des recours légaux en cas d’erreur ou d’omission dans le diagnostic de mesurage :

  • Droit à la Révision du Prix ou du Loyer :
    Acheteurs (Loi Carrez) :
    Si la surface réelle est inférieure à celle indiquée dans l’acte de vente (selon les critères de la Loi Carrez), l’acheteur a le droit de demander une révision du prix, voire d'annuler la vente si la différence est significative et que l'achat est jugé « vicié » par cette erreur.

    Location (Loi Boutin) :
    De même, un locataire peut exiger une réduction du loyer si la surface réelle ne correspond pas à celle mentionnée dans le bail (Loi Boutin). Ce droit vise à protéger le locataire contre les pratiques trompeuses et à garantir un loyer juste et proportionnel à la surface louée.
  • Annulation de la Transaction :
    Dans les cas les plus extrêmes, si une différence de surface est découverte après la signature de l'acte de vente ou du bail, et qu’elle est jugée substantielle, l’acheteur ou le locataire peut demander l’annulation de la transaction. Cette option est généralement utilisée en dernier recours, lorsque la différence de surface a un impact majeur sur la valeur du bien.
  • Recours Contre le Diagnostiqueur :
    Si l'erreur de mesurage est due à une faute du diagnostiqueur, l'acheteur ou le locataire peut également se retourner contre ce dernier pour obtenir réparation. Les diagnostiqueurs sont tenus par une obligation de résultat et leur responsabilité professionnelle peut être engagée en cas de faute avérée.
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